A l'époque, c'est-à-dire au début du XXe siècle, la phrase portait un message radical dans la bouche du baron : dédramatisons la défaite, relativisons la victoire. En somme, le sport devait être un moyen de rapprocher les peuples, de créer du lien social, du vivre-ensemble. Le projet social, le projet politique du sport avant la victoire ou la défaite. Oui, mais voilà, le sport c'est aussi - et aujourd'hui surtout - la compétition. Le sport est devenu une guerre où l'enjeu a tué le jeu. Les disciplines, olympiques soient-elles, sont rattrapées par les enjeux de carrière, de notoriété, de business.
Alors, quand on entend : "L'important, c'est de participer" de la bouche d'un parent, d'un partenaire, d'un éducateur ou d'un commentateur, c'est simplement une façon de mieux faire passer la pilule de la défaite. Car aujourd'hui, l'important, c'est de gagner. Et aux Jeux, c'est d'être médaillé. Il faut être compétitif, performant, professionnel, pour faire monter sa nation dans…
Alors, quand on entend : "L'important, c'est de participer" de la bouche d'un parent, d'un partenaire, d'un éducateur ou d'un commentateur, c'est simplement une façon de mieux faire passer la pilule de la défaite. Car aujourd'hui, l'important, c'est de gagner. Et aux Jeux, c'est d'être médaillé. Il faut être compétitif, performant, professionnel, pour faire monter sa nation dans…