« Dieu que je mourais d'ennui, de colère et de fatigue à courir bêtement dans la pinède pendant des heures ! A faire des fractionnés et tous ces putains d'exercices physiques à la con ! » déplore Mathieu Gabard, ancien apprenti au centre de formation du MHSC qui, après un an de pensionnat footballistique s'en est allé butiner d'autres cercles philosophiques.
Pourquoi la préparation physique déplaît-elle tant ? Est-elle réellement indispensable ? Claude Puel aime-t-il la danse expressionniste ? Ne pourrions-nous la remettre en question sérieusement ?
Il n'est pas révolutionnaire de dresser ce terrifiant constat : le travail de préparation physique se fait dans la contrainte et la souffrance. Nous émettons l'hypothèse que travailler le physique en jouant et en se faisant plaisir garantit une meilleure forme physique et psychique. A vrai dire nous en sommes convaincus.
La préparation physique répond à la philosophie du « il faut en chier pour y arriver », nous pensons qu'il y a d'autres manières d'être en bonne condition physique, des manières plus belles, plaisantes et joyeuses, Garrincha « se faisait plaisir, jouait, riait et marquait », jouons, rions et marquons !
Nous pensons que si la préparation physique est actuellement composée d'exercices laborieux, chiants et déprimants, c'est avant tout par manque d'inspiration et de créativité dans les exercices proposés, une sorte de facilité, une inertie, une mauvaise habitude considérée comme acquise et indiscutable.
Multiplier les exercices avec ballon ou autre pour remplacer les folles courses autour des stades ou dans les pinèdes, les pompes, les gaines et les abdos, détestables au possible.
Voici une liste non-exhaustive de propositions :
⁃ Organiser un « chat » géant dans la pinède
⁃ Epervier
⁃ Cours de Hip-Hop, Salsa, Tango, Jerk, Javanaise
⁃ Course de slalom entre les arbres en forêt
⁃ Canoë-Kayak
⁃ Pêche
⁃ Jonglage circassien (boules, massues, torches)
⁃ Domptage de fauves, une journée chez les forains, lecture du livre d'Armand Gatti
⁃ Envoyé spécial dans la cage aux fauves
⁃ Balle au prisonnier
⁃ Concours de jonglage balle Haki
⁃ Paint-Ball
⁃ Le déjà répandu Tennis-Ballon
⁃ Nager dans la Mer Méditerranée
⁃ Water-polo dans l'Yonne (pour les Auxerrois), et toutes déclinaisons fluviatiles en fonction des possibilités locales.
⁃ Pratiquer d'autres sports, permettant d'alerter le corps et l'esprit de la manière la plus complète : basket, handball, escrime, water-polo, tennis, curling, aikido, karaté, etc.
⁃ Surtout, multiplier les collaborations avec d'autres organismes (sportifs ou non), s'ouvrir à l'extérieur, partager les compétences, en faire bénéficier les partenaires et bénéficier des leurs. Cela s'adresse plus aux centres de formations qu'aux clubs de quartiers, de petites villes ou villages .
⁃ Yoga
⁃ Match sans ballon (passes faites à la voix, but marqué quand un joueur rentre dans le but, récupération du ballon en touchant l'adversaire)
⁃ etc.
Remettre le jeu et le plaisir à l'ordre du jour requiert de repérer toutes les zones troubles et rigides, les habitudes et les convictions, les secouer, les chambouler, les questionner, plus précisément : les tataner !
Par MG
Pourquoi la préparation physique déplaît-elle tant ? Est-elle réellement indispensable ? Claude Puel aime-t-il la danse expressionniste ? Ne pourrions-nous la remettre en question sérieusement ?
Il n'est pas révolutionnaire de dresser ce terrifiant constat : le travail de préparation physique se fait dans la contrainte et la souffrance. Nous émettons l'hypothèse que travailler le physique en jouant et en se faisant plaisir garantit une meilleure forme physique et psychique. A vrai dire nous en sommes convaincus.
La préparation physique répond à la philosophie du « il faut en chier pour y arriver », nous pensons qu'il y a d'autres manières d'être en bonne condition physique, des manières plus belles, plaisantes et joyeuses, Garrincha « se faisait plaisir, jouait, riait et marquait », jouons, rions et marquons !
Nous pensons que si la préparation physique est actuellement composée d'exercices laborieux, chiants et déprimants, c'est avant tout par manque d'inspiration et de créativité dans les exercices proposés, une sorte de facilité, une inertie, une mauvaise habitude considérée comme acquise et indiscutable.
Multiplier les exercices avec ballon ou autre pour remplacer les folles courses autour des stades ou dans les pinèdes, les pompes, les gaines et les abdos, détestables au possible.
Voici une liste non-exhaustive de propositions :
⁃ Organiser un « chat » géant dans la pinède
⁃ Epervier
⁃ Cours de Hip-Hop, Salsa, Tango, Jerk, Javanaise
⁃ Course de slalom entre les arbres en forêt
⁃ Canoë-Kayak
⁃ Pêche
⁃ Jonglage circassien (boules, massues, torches)
⁃ Domptage de fauves, une journée chez les forains, lecture du livre d'Armand Gatti
⁃ Envoyé spécial dans la cage aux fauves
⁃ Balle au prisonnier
⁃ Concours de jonglage balle Haki
⁃ Paint-Ball
⁃ Le déjà répandu Tennis-Ballon
⁃ Nager dans la Mer Méditerranée
⁃ Water-polo dans l'Yonne (pour les Auxerrois), et toutes déclinaisons fluviatiles en fonction des possibilités locales.
⁃ Pratiquer d'autres sports, permettant d'alerter le corps et l'esprit de la manière la plus complète : basket, handball, escrime, water-polo, tennis, curling, aikido, karaté, etc.
⁃ Surtout, multiplier les collaborations avec d'autres organismes (sportifs ou non), s'ouvrir à l'extérieur, partager les compétences, en faire bénéficier les partenaires et bénéficier des leurs. Cela s'adresse plus aux centres de formations qu'aux clubs de quartiers, de petites villes ou villages .
⁃ Yoga
⁃ Match sans ballon (passes faites à la voix, but marqué quand un joueur rentre dans le but, récupération du ballon en touchant l'adversaire)
⁃ etc.
Remettre le jeu et le plaisir à l'ordre du jour requiert de repérer toutes les zones troubles et rigides, les habitudes et les convictions, les secouer, les chambouler, les questionner, plus précisément : les tataner !
Par MG